PSEUDO/PRÉNOM ≈ electric youth mais vous pouvez m’appeler Lau ou maître   ÂGE ≈ 22 ans, je commence à me faire vieille SEXE ≈ où tu veux quand tu veux PLANÈTE/PAYS/RÉGION ≈ Planète mars, pays Asgard, région terre du milieu LES LICORNES, TU AIMES ? ≈ genre, qui n’aime pas les licornes ?   T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ≈ pour manger des bambous, dormir toutes la journée et faire du kung fu ? Fuck yeah TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ≈ Sur un truc qui s’appelle Bazzart … si si, j’suis sûre que vous connaissez ON EST BAISABLE OU PAS ? ≈ JOKER UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ≈ Pas pour le moment UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ≈

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<b>tyler hoechlin</b> ≈ kenneth lancaster

« Attends encore une petite, allez, fais-moi un joli sourire ! » Kenneth soupira et leva les yeux au ciel avec un petit sourire. Depuis qu’ils étaient rentrés de la remise de diplôme de l’école de police, sa mère n’avait pas lâché son appareil. En la regardant, il voyait bien qu’elle était encore plus excitée que lui. Et lorsqu’il croisait le regard de son père, il voyait une certaine fierté dans ses yeux, ce qui lui faisait chaud au cœur. Après la remise de diplôme, toute la famille Lancaster s’était réunie pour un fameux barbecue dont leur père avait le secret. Ses parents avaient organisés quelque chose de gigantesque pour leur moyen et Kenneth avait une petite pointe dans le cœur lorsqu’il imaginait tout l’argent qu’ils avaient dû dépenser pour ça. Les rires continuaient de résonner dans le jardin familial et la scène ressemblait presque toute droit sortie d’un film Américain. La famille parfaite. Kenneth s’affala sur l’un des canapés posés sur la terrasse à côté de sa petite Billie. « Bon, maintenant tu sais que si un mec t’embête, j’ai légalement le droit de lui tirer dessus ? ». lança-t-il avec un petit sourire angélique. Et Kenneth ne rigolait pas là-dessus, le premier mec qui faisait souffrir sa petite princesse aurait à faire à lui. Billie était une grande fille qui pouvait se débrouiller toute seule, mais Kenneth avait toujours été très voir trop protecteur avec elle. Cam et Regan ne tardèrent pas à les rejoindre et ce fut son cadet qui s’empressa de prendre la parole. « T’es content, maintenant t’as la panoplie complète de Ken le policier ? ». Aussi loin que Kenneth puisse s’en souvenir, son frère l’avait toujours taquiné sur le fait que son nom était le même que le cher et tendre de Barbie. « Fais gaffe le mioche sinon je t’emmène au poste direct. Et je donne pas cher de ta peau là-bas ». Cam se contenta de croiser les bras et lui tirer la langue. Leur mère ne tarda pas à arriver, avec son appareil photo toujours entre les mains et les supplia pour une dernière photo fraternelle, comme quand ils étaient petits. Ni une ni deux, Kenneth attrapa Reg et la tira vers le vieux canapé sur lequel ils se chamaillaient tout le temps et tous en cœur, ils firent leur plus belle grimace pour leur maman adorée. Comme toujours, le bonheur était au beau fixe chez les Lancaster. Et pour Kenneth, tant que tout le monde était là et en bonne santé, il n’avait plus rien d’autre à se soucier dans le monde.



« Ne bouge plus et montre-moi ce petit ventre. » lança Kenneth tout en pointant son téléphone vers Eliott. La jeune femme souleva son t-shirt et regarda son ventre. « Tu trouves qu’on commence à voir quelque chose ? » lui demanda-t-elle le sourire aux lèvres. Kenneth prit alors une photo avant que la belle ne le rejoigne et se love dans ses bras. « Je vais prendre une photo toutes les semaines pour voir l’évolution jusqu’à ce que tu ressembles à une baleine » lâcha-t-il d’un ton moqueur, auquel la jeune femme répondit par un coup de coude. Elle passa ses bras autour de son cou et plongea son regard dans ses yeux tandis que Kenneth passa doucement une main sur son ventre. « Je suis contente que tu sois là, vraiment. ». Même si ils se connaissaient depuis des années et se tournaient autour depuis longtemps, les deux jeunes s’étaient plus ou moins mis ensembles lorsque Eliott était tombée enceinte. Pourtant, Kenneth ne s’était jamais sentit forcé dans cette relation et même si l’idée d’avoir un enfant l’effrayait et n’avait jamais vraiment été dans ses projets, il était plus qu’heureux de la situation. Il reserra son étreinte et lui répondit par un tendre baiser. Malheureusement le destin en décida autrement. Le même soir, Eliott se réveilla, subitement prise de douleur au ventre. Elle réveilla Kenneth par la suite en urgence quand elle remarqua qu’elle saignait. Les choses s’enchainèrent rapidement à partir de là. Ils partirent en trombe à l’hôpital sous une pluie battante. Puis arriva les bousculades des urgences, l’éternité de la salle d’attente, la valse des médecins, les cris d’autres patients, les examens, les regards lourds, les excuses et finalement, les pleurs. Il n’avait fallu qu’une petite heure pour qu’ils retombent de leur petit nuage. Et après plusieurs examens, se fut en silence qu’ils quittèrent l’hôpital, le cœur lourd. Le retour en voiture lui parut interminable. Eliott avait encore les yeux bouffis, tandis que Kenneth restait silencieux, ne trouvant simplement pas les bons mots pour lui parler. Lorsque Kenneth coupa le moteur de la voiture, le silence les pesait encore. Il vit une larme couler sur la joue d’Eliott. Larme qu’elle se dépêcha d’effacer d’un revers de main, tout en fixant droit devant elle, blême. Lorsqu’il tenta de prendre sa main, elle le coupa brusquement. « Félicitation, tu es libre maintenant » lâcha-t-elle avant de sortir de la voiture. Kenneth fronça les sourcils et la rattrapa rapidement. Il pleuvait toujours et il ne fallut que quelques secondes pour qu’ils soient trempés jusqu’aux os. « El’ ! Attends, de quoi tu parles ?! ». Elle marcha doucement vers le palier et ouvrit la porte. « C’est bon, tu n’as plus à faire semblant, on a jamais vraiment été un couple de toute façon. Autant nous rendre service et arrêter ça maintenant. ». Et avant de pouvoir lui laisser la chance de répondre, la brune s’engouffra dans son appartement et claqua la porte.